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Aujourd’hui j’ai envie de vous parler du livre de Anne Chapline « Famille recomposée, l’envers du décor ».
Un témoignage sans filtres, écrit avec beaucoup de courage et de transparence, d’une belle-mère qui traverse, au fil des années des douleurs que bons nombres de belles-mères connaissent, souvent en silence.
Dans cet extrait, Anne Chapline explique Ô combien trouver une oreille empatique est difficile en tant que belle-mère.
Un témoignage touchant que j’invite à lire. Un témoignage qui me donne l’élan quand je le li d’aller rencontrer cette femme en souffrance, pour déjà l’écouter, et lui donner « des clés » d’accès à ce qu’il se passe au plus profond d’elle-même, puis de l’autre, pour transformer l’épreuve de la place de belle-mère en véritable force pour elle, pour son couple, pour sa famille.
Merci à Anne pour son courage et sa jolie plume, pour son témoignage, qui je l’espère libèrera la parole de certaines.
« Au début lorsque ces situations pénibles m’arrivaient, je m’ouvrais parfois aussi à mes amies. J’avais l’espoir que mon interlocutrice aurait de la compréhension et de la sympathie, peut-être également un bon conseil à suivre.
Parler ne résout en général pas grand-chose, mais cela soulage un peu. Cela permet de relativiser ou de reprendre courage.
Mais concernant mes problèmes de belle-mère, je sais maintenant que la plus grande prudence s’impose.
Les situations que je vis sont tellement complexes et intimes qu’elles sont difficilement compréhensibles par les non-initiés.
En général, le conseil que l’on me donne est : « Fais des choses de ton côté, laisse-les à la maison, lâche l’affaire ! ». Mais les commentaires peuvent être aussi, en toute innocence, beaucoup plus assassins. Le plus classique étant : « C’est aux adultes de faire des efforts et de s’adapter, pas aux enfants. Les enfants n’y sont pour rien ! ». Implacable. Qui pourrait contester cette affirmation pleine d’un bon sens mature et généreux ?
Pour les enfants, il y a toujours de la bienveillance et de l’empathie : « les pauvres, ils n’ont pas choisi la situation. Ils sont ballotés d’un endroit à un autre, ça doit être très difficile pour eux ! », me répond-on en général. Lorsque je fais part à autrui de l’animosité croissante de ma belle-fille envers moi et de ma peine face à son comportement, la plupart du temps mon interlocuteur me rétorque: « Elle est sûrement malheureuse, elle doit être mal dans sa peau, il faut essayer de la comprendre ». Implicitement, il me reproche de ne pas être assez ouverte et compréhensive.
Pour les parents légitimes, il y a aussi de la compréhension. Mes interlocuteurs s’identifient à eux beaucoup plus qu’à moi, car mon cercle rapproché n’évolue pas dans ces familles hybrides. Ils comprennent donc bien mieux ce qu’éprouvent les parents que ce que peut ressentir le beau-parent. Même la jalousie des mères par rapport à la belle-mère suscite de la compassion.»
A.Chapline, « Famille recomposée : l'envers du décor »
Sarah,
Spécialiste de la famille recomposée,
© La douceur des herissons – accompagnement familial pour belles-mères en difficulté / familles recomposées
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