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C’est quoi en fait le respect ?

©La douceur des hérissons – accompagnement familial pour familles recomposées

"belles-mères, beaux-pères, beaux-enfants, enfants, papas, mamans, ex... dans nos familles recomposées, nous ne sommes nullement obligés de nous aimer mais nous devons nous respecter"


Belles-mères, beaux-pères, beaux-enfants, enfants, papas, mamans, ex …dans nos familles recomposées, nous ne sommes nullement obligés de nous aimer mais nous nous devons de nous respecter.


Cette perspective est le socle et la finalité de mon accompagnement; la base solide et l’objectif à atteindre sur laquelle je vous propose de vous appuyer tout au long de mon programme.


Je vous invite à mettre au cœur de vos préoccupations au quotidien cette notion de respect.


S’il est difficile d’aimer inconditionnellement autrui, nous pouvons délibérément lui offrir le respect sans condition aucune, et cela vaut pour nous même également.


Le respect est un droit que nous accordons à nous-mêmes et aux autres, d’exister. On ne peut forcer quelqu’un à nous respecter mais on peut à la fois: se respecter soi-même et respecter l’autre, quoi qu’il arrive. On ne peut demander à autrui de nous respecter si nous ne nous accordons pas nous même ce respect.


Souvent, les autres nous traitent comme nous nous traitons nous-mêmes, dans la mesure où nous les autorisons à le faire. Par contre je souligne ici quelque chose d’important: on ne peut demander le respect si nous ne respectons pas l’autre.

Respect vient du latin « respectus» qui veut dire égard, considération.


Respecter quelqu’un c’est faire attention à ce qu’il ressent(ce que nous ressentons), lui (nous) porter de la considération, accepter ses(nos)différences.


Quand ne se sent-on pas respectés?


Quand on se moque de nous, quand on juge nos émotions, quand on néglige nos besoins,


quand on décide à notre place, quand on minimise ou ridiculise nos sentiments,


quand on ne tient pas compte de nous,


quand on nous compare aux autres,


quand on nous juge,


quand on ne nous écoute pas,


quand on nous utilise,


quand on est violent envers nous…


Vous pouvez sans doute en rajouter à cette liste.


Respecter son prochain est quelque chose de déjà très complexe dans la vie de tous les jours, on est donc bien d’accord que cela reste un challenge lorsque l’on vit en famille recomposée.


Pourtant, n’est-ce pas le problème principal que vous rencontrez? vous avez du mal à vous faire respecter? Vous respectez-vous vous-même? Un manque de respect de vos beaux-enfants (que ce soit eux qui n’arrivent pas à vous respecter ou vous qui ressentez du rejet et qui n’y arrivez pas?), un manque de respect dans le couple de vos/ses pensées/émotions…? Un manque de respect d’une ex qui ne respecte pas votre vie actuelle?


En découle un fort sentiment de ne pas se sentir entendu, exister, comprise, bref respectée non?


La principale difficulté que l’on rencontre lorsque l’on souhaite respecter les autres et nous-même, est le jugement.


Lorsque nous sommes face à une idée qui s’oppose à la nôtre, notre premier réflexe va être de porter un jugement sur l’autre. Nous nions nos différences, nous ne les acceptons pas.


Je tiens donc ici à préciser deux choses très importantes pour moi : la différence est une richesse et vous ne trouverez ici, auprès de moi, aucun jugement.


Une autre difficulté est celle de ne pas reconnaître les imperfections des autres ou de soi. Gardons alors en mémoire que l’être humain a des limites : des faiblesses, des vulnérabilités, des blessures, propres à l’histoire de chacun.


Je tiens ensuite à préciser la définition de « violence» qui fait partie de la liste vue ci-dessus, une définition que j’ai trouvée dans le Larousse : « Contrainte, physique ou morale, exercée sur une personne en vue de l’inciter à réaliser un acte déterminé». Il est donc évident que pour moi toute Violence même dite éducative est à bannir si l’on souhaite vivre le respect dans nos familles recomposées.


On ne peut pas demander le respect à un enfant si on ne lui accorde pas soi-même. Ce qui n’empêche absolument pas de lui apprendre la «carte du monde», ou autrement dit, les codes de notre monde, les limites et les contours du monde dans lequel il vit et surtout des personnes qui l’entoure.


Qu’est-ce que les violences dites éducatives ? Ce sont toutes les violences physiques : frapper, mettre une fessée, prendre de force, contraindre physiquement, par n’importe quel moyen, un enfant à réaliser un acte. Ce sont aussi toutes les humiliations (Oh tu fais le bébé…Arrête ta crise… Tu pleures pour rien etc.), les punitions, les brimades, toutes les étiquettes que l’on pose sur eux.


Un enfant apprend en observant les adultes, comment peut-on alors penser qu’en étant violent envers eux et en les forçant à obéir par la peur nous allons en faire des adultes empathiques, respectueux, indépendants, qui questionner ont une règle avant de l’appliquer ? Les neurosciences montrent très clairement et sans aucun doute possible que ce schéma éducatif est délétère et contre-productif.


Cependant j’ai tout à fait conscience de la difficulté pour les adultes d’accompagner les enfants de manière respectueuse. Nos enfants, beaux-enfants, ne risquent-t ’ils pas de devenir des tyrans ? des rois ? C’est la peur qui parle et qui est poignante, pressante.


Alors je vous rassure tout de suite : non, non et non. Une éducation respectueuse ne fera pas des enfants rois car il ne s’agit pas de dire oui à tout, il s’agit de les accompagner en fonction de leurs capacités (notamment de leur développement cérébral) à se respecter et à respecter autrui. Ceux que l’on appels enfant roi sont d’ailleurs souvent des enfants qui ont subi des négligences, des enfants à qui n’ont pas appris à comprendre les émotions et les besoins des autres, ni les leurs.


Cet apprentissage du respect,de l’autre et de soi,ne se fait alors pas par la peur, par des rapports de forces adulte/enfants mais simplement par l’apprentissage des notions comme l’empathie, l’écoute (des émotions et des besoins) DE SOI et des autres, la compréhension des limites de chacun.


En suède, en Finlande, dans d’autres pays, cela fait plusieurs années que les VEO sont abolis et le résultat me donne envie de semer des graines ici, de ce que je crois être la solution pour un bonheur en famille.


La particularité de nos familles recomposées me pousse encore plus à aller dans ce sens, je sais oh combien les enjeux sont nombreux! Je connais les difficultés de cette place de belle-mère, les relations complexes qui se jouent avec nos beaux-enfants, avec l’ex de notre compagnon, avec les contraintes quotidiennes.


Je sais que bien souvent les belles-mères ne sont pas respectées et qu’elles n’en peuvent plus, je lis et j’ai connu cette souffrance. J’ai traversé ce chemin, je me suis formée et je suis convaincue que le cœur des difficultés rencontrées et des souffrances vécues dans nos familles recomposées, prennent racine dans le manque de respect de soi (non-respect de nos émotions et de nos besoins) et des autres (non acceptation de leurs différences entre autres).


L’empathie pour soi et pour les autres est essentielle et c’est sur ce chemin que j’ai envie de vous accompagner.

Sarah,

Spécialiste de la famille recomposée,

© La douceur des herissons – accompagnement familial pour belles-mères en difficulté / familles recomposées


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Merci.

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